Arrêt 1 – Victimes

Image aérienne du bombardement de la zone ouest de Figueres, le 23 janvier 1938, par l'Aviazione Legionaria delle Baleari. Vous pouvez voir l'impact sur le Passeig Nou. (USAM)

« J’ai ordonné que tous les corps des victimes des ataques aériennes soient enterrés dans des niches, et par conséquent, si les familles des défunts ne peuvent pas en disposer […] ils seront fournis par la Mairie…».

Mairie de Figueres, le 24 janvier 1938 (ACAE)

Figueres fut la deuxième ville catalane où le plus grand nombre de personnes ont perdu leurs vies suite à des bombardements aériens pendant la guerre civile (1936-1939), avec au moins 291 victimes recensées. Certains historiens augmentent le nombre de victimes, sachant que de nombreux blessés ont fini par mourir. La première ville en termes de décès fut  Barcelone (2 428).

Ces chiffres terribles à Figueres ne peuvent être compris que si l’on tient compte du fait qu’environ cinquante mille personnes – des civils qui fuyaient et des soldats qui se retiraient – traversèrent la ville pendant les derniers jours de janvier et les premiers jours de février 1939, alors que l’aviation allemande la bombardait sans relâche.

La guerre est apparue à Figueres, soudainement et dramatiquement, sur cette promenade, le dimanche 23 janvier 1938, lorsqu’un escadron de trimoteurs italiens  de l’Aviazione Legionaria delle Baleari, bombarda la ville, provoquant un massacre parmi les citoyens qui étaient sortis pour profiter d’une matinée d’hiver ensoleillée. Seize personnes sont mortes ce jour-là et vingt-sept autres ont été blessées.

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