Arrêt 6 – Bombardements

Travaux de sauvetage et de déblaiement de l'Hôpital de la Caritat, juste après le bombardement du 08/06/1938. (AMF)

« …les mots nous manquent pour condamner le bombardement de l’hôpital, où des infirmières et des blessés sacrifiés ont succombé sous les avions d’Hitler et de Mussolini… »

Lettre des Brigades Internationales, délégation de Figueres, au maire de la ville, 09/06/1938(ACAE)

Malgré l’existence du Comité de non-intervention, les partisans de Franco et les républicains ont reçu de l’aide étrangère. Le principal partenaire militaire des républicains était l’URSS, qui leur vendait du matériel moderne, mais celui-ci n’arrivait pas en quantité ni avec autant de régularité que ce que les partisans de Franco recevaient de leurs alliés.

Les nazis et les fascistes ont fourni tellement d’avions modernes qu’ils ont pu couvrir le front et, en même temps, punir l’arrière-garde théorique républicaine. Figueres fut l’une de ses victimes. Les Italiens furent les principaux auteurs des attaques de 1938, tandis que la Légion Condor fut la vedette des bombardements de 1939.

L’Hôpital de la Charité, situé dans cet espace, a été touché par l’un de ces bombardements, plus précisément le 8 juin 1938, lorsque des avions italiens en provenance de Majorque ont bombardé Figueres. Ils ont tué trente-huit personnes, en ont blessé cinquante et ont partiellement effondré l’ancien hôpital.

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